Water Polo

Interview du Président du PAN Jean-Luc Armingol :

Interview du capitaine Quentin Vander Meulen :

Interview de Enzo Khasz, Thomas Saux, Joyce Lothmann et Billy Noyon :

Tout donner pour ne rien regretter. Cette consigne, les Aixois l’auront respectée à la lettre. Battus de deux buts à l’aller, les joueurs d’Alexandre Donsimoni se devaient de gagner par trois buts d’écart pour signer un nouveau coup d’éclat. Comme à leur habitude, ils se sont hissés au niveau de l’événement que ce soit dans le jeu et dans l’envie jusqu’à donner des sueurs à leur adversaire. Après le coup de sifflet final, le gardien alsacien Fontani reconnaitra  « On a eu très peur jusqu’à la fin. Les Aixois ont joué le coup à fond. Ce titre a bien failli nous échapper »

Espoir et exploit. Ce sont les deux mots qui reviennent au moment d’évoquer la finale retour des Aixois contre Strasbourg. Si remonter un handicap de deux buts concédés à domicile n’est pas rédhibitoire, il est clair que le PAN devra sortir le grand jeu s’il veut écrire la plus belle page de son histoire. Si le défi est aussi magnifique que difficile, il faudra lutter de toutes ses forces pour y parvenir. D’autant que les statistiques ne plaident pas en faveur des hommes d’Alexandre Donsimoni. 5 ans qu’ils n’ont plus battus lors adversaire.

L'analyse de Joyce Lothmann

L'analyse d'Enzo Khasz

Seulement voilà, leur manque d’efficacité dans le dernier geste leur a couté cher à l’image de leur entame de match complètement raté. Seul face au but, Lucas Veron ne parvenait pas à tromper Fontani. Le gardien alsacien auteur d'une solide prestation avec 16 arrêts au total récidivait quelques minutes plus tard en sortant de la lucarne le ballon de Ruben de Lera. Le PAN allait payer cash ce manque de réussite (0-3).

En s’invitant en finale des playoffs, le Pays d’Aix Natation a clairement déjoué tous les pronostiques en sortant l’ogre marseillais au tour précédent. Car pour la première fois depuis 45 ans, le triple tenant du titre sera absent de la finale du Championnat de France. C’est dire l’exploit retentissant accompli par les hommes d’Alexandre Donsimoni. Alors pourquoi pas Strasbourg après tout. Même si la tâche s’annonce compliquée, il y a des motifs d’espoir, et de craintes également. Mais c’est bel et bien cela qui fait la beauté du waterpolo.