Le PAN prend une option
Dans cette double confrontation pour l’obtention de la 5e place du championnat, le parfum de la Coupe d’Europe était bien présent en ce mercredi soir. Les nordistes affichent leur détermination d’entrée de jeu d’abord par Grgurevic puis Krisman sur une zone plus (2-0). Le ton de la rencontre est donné. Mais les Aixois vont très vite calmer les ardeurs de leur adversaire. L’ouverture du score du PAN intervient au bout de quatre minutes sur une réalisation de Popadic avant que le Canadien d’Souza n’égalise (2-2). Alors qu’on s’attendait à une rencontre résolument offensive, ce fut tout le contraire. Dans un camp comme dans l’autre, on a décidé de serrer les lignes arrière. "Bien sûr, on s’y attendait. Tourcoing a fait des merveilles en Europe et c’est la seule équipe du top 6 hors Marseille à nous avoir fait chuter. Leur entame était parfaite, les systèmes aussi, mais on a tenu défensivement" explique Alexandre Donsimoni.
Tourcoing parvient à se frayer un chemin en créant un nouvel écart en seconde période (4-2) vite comblé par le Monténégrin Popadic et Thomas Saux. De longues minutes défilent sans que le tableau d’affichage ne bouge. Pour la première fois du match, Popadic encore lui donne l’avantage au PAN (4-5) au milieu du troisième quart temps. Tourcoing réagit aussitôt et aborde la quatrième période avant un léger avantage (7-6). Le couteau entre les dents, le Pays d’Aix Natation décide de jeter toutes ses forces dans la bataille. Le duo canadien d’Souza - Djerkovic va s'en charger. Reuel d’Souza allume la première mèche. Bogdan bien servi par Guillaume Dino expédie une frappe dans la cage nordiste. Reuel se chargera des finir le boulot (9-7). Les Aixois tiendront le score jusqu'au bout. De bon augure avant le match retour samedi soir à Yves Blanc. "Se croire qualifié pour la Coupe d'Europe serait une grandissime erreur. Mais on doit faire le job pour le club, pour Lucas et Thomas qui vont nous quitter et plus simplement parce que ce groupe le mérite de tous les points de vue. Cette double confrontation reste un crève-coeur, mais on doit faire le métier" souligne le coach aixois.
