Le PAN a rendez-vous avec l’histoire !
Pour la toute première fois, le PAN s’apprête à vivre les huitièmes de finale d’une compétition européenne. Quel chemin parcouru ! Depuis 5 ans, le PAN se crée son identité sur le Vieux Continent en participant systématiquement à une campagne de Coupe d’Europe. Son histoire lui permet désormais de jouir d’une certaine renommée, d’un respect aussi vis-à-vis de ses adversaires.
Samedi soir, les étoiles de la Coupe d’Europe vont encore illuminer le bassin d’Yves Banc, théâtre d’exploit inoubliable. Pour le coach emblématique du PAN, la Coupe d’Europe c’est le haut niveau, une exigence qui a permis au club de grandir, murir et ainsi atteindre le niveau qui lui permet aujourd’hui de rayonner sur le plan national. « J’ai cette habitude de toujours regarder d’où on vient. Et forcément ça fait quelque chose. Lorsque je verrai Daniel Varga et que l’hymne de la LEN retentira, ça me fera un frisson et j’aurais une pensée accélérée pour tous ceux qui ont rendu cela possible. Les acteurs du club depuis des années, les joueurs et le travail accompli. Un huitième de finale c’est un symbole pour moi » confie Alexandre Donsimoni.
Grâce à sa victoire sur les Allemands de Ludwigsburg lors du troisième et dernier match du tour préliminaire, le PAN a gagné sa place parmi les 16 équipes qualifiées pour les 1/8 de finale de la LEN Euro Cup. Le tirage n’a néanmoins pas été très favorable aux joueurs d’Alexandre Donsimoni puisque c’est l’OSC Budapest qu’il faudra terrasser pour aller plus loin. Un adversaire XXL qui a évidemment tout du favori, mais ces fameuses rencontres de Coupe d’Europe peuvent rendre l’impossible réalisable. « Même s’ils ont perdu de grands joueurs à l’intersaison, l’arrivée de Daniel Varga à la tête a bouleversé leur jeu. Ils sont très équilibrés et modernes, leurs résultats depuis le début de la saison sont incroyables puisqu’ils sont seconds du championnat hongrois. Ils ont de très très bons joueurs à tous les postes, mais tant mieux. C’est un vrai plaisir de joueur de grandes équipes, et les joueurs ne sont pas en restes non plus ».
Ce match contre le deuxième du championnat hongrois derrière Szolnoki, les Aixois ne l’abordent pas de la meilleure des façons. La faute à une préparation difficile. « L’absence des garçons pour la préparation du TQO, la Covid, les matchs reportés, le forfait... on a joué 1 match officiel en 2 mois et demi et on vient de passer un mois avec un demi-effectif. Mais je suis particulièrement fier du sérieux et du courage des mecs pendant cette période. Du coup ça ne fait que 4 jours que j’ai le groupe au complet. Pour une telle échéance, c’est compliqué. Mais ces garçons sont vraiment capables de tout ».
Sur la feuille de match, le technicien aixois devra se priver des services de Guillaume Dino. Mais les dernières nouvelles semblent rassurantes. « Guillaume revient bien. Le staff est très content et a fait un travail remarquable. Alexandre Chauffour le remplacera. Il me fallait un peu plus d’expérience et de poids que la jeune garde qui évolue à son rythme, mais qui a encore besoin de grandir pour ce genre d’opposition. Sinon tout le monde sera présent ». A l’image de nombreuses rencontres, la Coupe d’Europe peut être le théâtre d’événements exceptionnels et si cette folie s’empare de la Team Pirates, alors tout sera possible.
