Un nul… des regrets… mais de l’espoir
Comment le PAN n’a pas gagné à Montpellier titre le journal La Provence au lendemain de la rencontre. Dans ce match aller pour la cinquième place du championnat, les Aixois ont compté jusqu’à cinq buts d’avance dans la troisième période avant de voir Montpellier revenir à leur hauteur.
A Montpellier, le PAN devait se rappeler et répéter sa dernière prestation dans l’Hérault. Lors de la saison régulière en novembre dernier, les Aixois avaient récité une partition solide et s’étaient imposés (8-13). Il était donc question de rééditer cette belle performance. D’entrée de jeu, le PAN montre sa volonté de contrôler les débats à l’image de Valentin Bakircilar auteur des deux premiers buts de la partie. Appliqués, les Aixois imposent leur rythme (3-8). La timide réponse Montpelliéraine juste avant la pause conforte la Team Pirates dans sa domination (5-8). De retour dans le bassin, la bande à Enzo Khasz maintient la cadence et creuse un nouvel écart de cinq unités sous l’impulsion de Goran Grgurevic et Raphaël Pirat (5-10). Montpellier est en souffrance mais une fois de plus parvient à sortir la tête de l’eau (9-11). La troisième période est sur le point de se terminer. Le PAN ne le sait pas encore mais Nikola Giga vient d'inscrire le dernier but de son équipe (9-12) ! Jusqu’ici percutant, le PAN va alors connaitre un gros passage à vide se montrant incapable de trouver le chemin des filets. Montpellier ne se fait pas prier et profite de la souffrance de son adversaire en égalisant à trente secondes de la sirène (12-12). Alors qu'il avait le match à sa main, le PAN doit se contenter du match nul.
"On a failli faire le match idéal mais on s’est emmêlé les pinceaux bêtement et on fait une dernière période horrible. Je suis très en colère mais il va falloir passer au delà de ce sentiment car il reste une bataille qui est la plus importante de la saison… peut être même de ma carrière… On est capable, on est meilleur mais il va falloir surtout être intelligent" explique l'entraineur Alexandre Donsimoni. Il reste cependant quatre périodes voire plus pour atteindre cette cinquième place synonyme de qualification pour la coupe d’Europe. Rien n’est acquis dans un sens comme dans l’autre. Une chose est sûre, il faudra que les Aixois soient costauds jeudi prochain à Yves Blanc pour faire la différence.