C’est dans la poche !
Avec deux matches à jouer le même jour, on connaissait toute l’importance de cette deuxième journée du tour préliminaire de la Ligue des Champions. L’issue de cette journée marathon allait décider de l’avenir du PAN dans la compétition. C’est avec un moral gonflé à bloc suite à la victoire acquise la veille contre Istanbul que les coéquipiers d’Enzo Khasz se présentaient face aux Italiens de BPM Sports. Pourtant tout n’allait pas se passer comme prévu. Victime d’une intoxication alimentaire, Sébastien Monneret devait déclarer forfait. C’est donc un effectif réduit que le PAN se présentait devant les Italiens. « Après une entame défensive de haut vol, nous avons lâché prise l’espace de 4 minutes en début de seconde période. Suffisant pour les Transalpins qui nous infligeaient un terrible 4-0 se rajoutant aux 2 buts de la première période » explique Alexandre Donsimoni. Avec six unités de retard à la mi-temps (7-1), le match est presque déjà plié. « On a trop été spectateurs. On a joué avec le frein à main » regrette le coach. Heureusement, au retour des vestiaires, le PAN sonnait enfin la révolte en affichant un visage beaucoup plus conquérant. Leur détermination ne suffira pas à serrer davantage le score (13-8).
Le temps de se remettre de leurs émotions, de soigner les petits bobos, les Aixois devaient enchainer le soir même contre les Roumains de Brasov. La aussi il y avait tout à craindre de cette formation réputée difficile à manoeuvrer devant son public. Avec le retour de Sébastien Monneret sur la feuille de match, les Aixois pouvaient se présenter au complet. C’est le pied au plancher que les Aixois attaquent cette rencontre (3-8 à la pause). « Le match contre Brasov était particulier, car déjà qualifié après 2 superbes victoires sur les Ukrainiens et les Turques. Une équipe surprise et en verve. La seconde place se jouait quasiment sur ce match ainsi que la confirmation de la qualification au second tour ». Après une entame très sérieuse, les exclusions et la déconcentration voyaient les Roumains réduire considérablement l’écart (6-9). « Mais l’expérience était de notre côté et on a su contrôler pour repartir de plus belle et assurer cette magnifique qualification » se réjouit le technicien. Porté par un Ugo Crousillat et un Ruben de Lera des grands soirs avec quatre buts chacun à leur actif, le PAN s’imposait avec la manière 7 à 12 s’ouvrant ainsi les portes du second tour. Les deux derniers jours de compétition contre les Ukrainiens de Lviv et les Géorgiens de Tbilissi offriront aux Aixois la possibilité de terminer deuxième de leur poule.