Ce qu'il faut retenir de la Champion's League
Opposés à ce qui se fait de mieux en Europe, les Aixois n’ont pas démérité durant ces quatres de compétition en Italie du côté de Syracuse. Rien qu’en voyant le nom de leurs adversaires au moment du tirage au sort, on ne donnait pas cher de leur peau. Et pourtant les coéquipiers d’Enzo Khasz ont fait mieux que se défendre en tenant la dragée haute aux Croates du Mladost Zagreb (16-13) et aux vainqueurs de l’édition 2017, les Hongrois de Szolnoki Dosza (11-9). « Si on nous avait dit qu’on rivaliserait sur deux matches enchainés face à des cadors européens, on ne l’aurait pas cru » souligne Alexandre Donsimoni.
Seul ombre au tableau, ce match de classement pour la cinquième place face au Jadran Split (11-5). La faute à un début de match complètement raté. « Contre Split, c’est clairement une déception. On voulait capitaliser et montrer que cela nous avait servi. On est tombé sur une équipe plus rodée que nous, plus maline. Ça a généré un ascenseur émotionnel, une frustration qu’il a fallu digérer. Je m’attendais à une meilleure fin et à un pire début. C’est tout le contraire. Nous sommes fiers d’apporter les couleurs de notre club et de notre pays. Il faut du recul et voir que ce sont des matches qui marqueront notre histoire de façon positive. On a joué les meilleurs joueurs de la planète en les regardant dans les yeux sans les baisser ».
Après 4 jours de compétition particulièrement intense, les joueurs ont bénéficié d'une bonne journée de repos pour reprendre des forces mentalement et physiquement. Dès mercredi ils se retrouveront dans le bassin entre les mains du préparateur physique pour commencer à se projeter sur le prochain match de championnat face à Strasbourg le 28 novembre. « Ça nous laisse du temps pour travailler et transformer toute notre expérience de la champion League dans plus de certitude. Le déplacement à Strasbourg on l’aborde déjà comme un match de Champion's League".